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Le diorama de Jérémie Bonamant

Depuis plusieurs mois une partie de mon bureau est envahi par ce diorama et par une multitude de boites remplies de plastique, de figurines, de colle et de tout autre ustensile nécessaire à sa réalisation. Déjà cinq ans que je m'attèle à cette tache colossale. Faire un diorama est un travail souvent délicat. Il est en effet difficile de voir ses figurines monopolisées dans un décor. Mais heureusement pour moi, je ne suis pas joueur. Comme mon niveau de peinture n'atteint pas ce qui se fait de meilleur dans la discipline, j'ai décidé de jouer sur l'effet de masse, ce qui, je dois dire est assez voyant...

Voici le making off de ce projet aujourd'hui terminé...enfin !!!

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Prêt à décoller...

L'idée de départ était tout simplement de vider ma boite à rabiot d'une manière simple et efficace... Etant un maniaque de la conversion, je disposais de suffisamment de pièces pour ne pas avoir à casser ma tirelire (ce que j'ai tout même été contraint de faire...). Un vaisseau spatial, une ruche truffée d'aliens, une unité commandos, tels ont été les ingrédients que je décidais d'exploiter.

Avant de me lancer dans l'aventure, un véritable travail de rat de bibliothèque m'attendait. J'ai passé une journée entière à visionner et disséquer les films Aliens et Star Wars, un carnet de croquis à la main. Internet et ses centaines de photos d'intérieurs de sous-marin (métallique et compact) m'ont été très utiles, ainsi qu'un diorama réalisé il y a quelques années par Mike Mc Vey et publié dans White Dwarf. Il est très difficile de sélectionner, puis d'organiser toutes les idées qui nous traversent la tête. Ce travail est nécessaire sous peine de partir dans plusieurs directions à la fois et d'aboutir à quelque chose de désorganiser, sans fil conducteur. Je me suis restreint à retranscrire au maximum l'ambiance de ces combats désespérés menés à l'intérieur de ces épaves de métal, digne des plus grands films de space opéra. Une fois toutes les idées répertoriées, j'ai épluche mes catalogues de figurines et j'ai farfouillé dans mes boîtes pour trouver le modèle le plus adéquat à la situation.

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Couloir en cours de réalisation

Matériel

Pour un diorama d'une telle envergure, il faut soit avoir une boite à rabiots dignes d'un mécano orc, soit avoir beaucoup d'amis ou bien être un revendeur games workshop qui a fait faillite. Ajouter des choses toute simple comme du carton plume, des cartes téléphonique, de la carte plastique de toutes formes et motifs (dallages, stries...), des tubes, des tuyaux, des pailles, du balsa, des tonnes de colle, des scies, des étaux, un établi, des fraiseuses, un monte charge, du sang froid, de la patience et une cure psychanalytique... Bref, tout ce qui peut vous tomber sous la main !

Structure générale

J'ai commencé par faire des croquis, pour aboutir a des plans détaillés à l'échelle, de face comme de dessus. J'ai remplis un classeur d'esquisses et de plans griffonnés, certaines à même mes cours, au milieu d'équations et de critique de Kant... J'envisageais au départ plusieurs étages, puis un décor frontal, pour enfin faire un diorama qui puisse se regarder de tout les côtés. A chaque fois qu'on le regarde on doit avoir l'impression de découvrir quelque chose, comme quelqu'un qui se ballade dans les couloirs du vaisseau.

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Couloir en cours de réalisation

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Les branchements électriques, l'épaisseur des murs, les différentes hauteurs (marches, estrades...), les conduits d'aération, le volume pris par l'ascenseur, sous peine de se retrouver avec une construction sans queue ni tête. Il est fortement conseillé pour une telle réalisation de faire une maquette préalable à l'échelle avec du matériel de récupération (plastique, boites en carton) ne serait-ce que pour avoir une vision d'ensemble, éviter les problèmes d'équilibre, visualiser l'agencement des pièces, l'espace pris par les détails, vérifier la hauteur des marches... au risque d'avoir de désagréables surprise une fois l'ensemble monté.

Il faut procéder avec ordre et organisation. J'ai donc réalisé plusieurs bases en bois, qui une fois superposées constituaient les différents étages du décor). J'ai ensuite conçu les murs en carton plume avant de me consacrer entièrement à chaque salle les unes après les autres.

Tout a été conçu pour renforcer le caractère omniprésent et oppressant des aliens. Ils sont présent dans les conduits d'aération (photo J), dans l'ascenseur, et à chaque fois en hauteur par rapport aux soldats. Ceux-ci n'ont que très peu d'indices pour deviner leur présence, jusqu'a ce qu'ils se fassent happer par surprise.

Dans les méandres du vaisseau

C'est un défi bien plus ambitieux que ce à quoi je m'attendais en commencent la réalisation. Il ne demande aucune prouesse de sculpteur ou de maquettiste, mais c'est surtout le temps nécessaire qui est démoralisant. Ce fut un vrai cauchemar à mettre en place. Après une journée entière de travail on a l'impression de ne pas avancer. Comme pour la peinture, il faut accorder toute son attention sur une petite partie, et la finir avant de passer à la suivante. Beaucoup d'éléments sont issus de maquettes de modelisme utilisées directement. Le dallage des couloirs K et M (des portes de rhino citadel), un moteur de land raider, des plaques de blindage, des bouts de véhicules et de jouets, des bidons, des écoutilles de véhicule, quelques réacteurs de land speeder, des Legos ou toute autre chose que je vous laisse découvrir sur les photos. Pour renforcer l'aspect épave de métal, des bandes de plastiques ornées de rivets fait en duro (pâte a sculpter très prisé des figurinistes) ont été disposées sur l'ensemble de la surface sont du plus bel effet (le mode opératoire est plus loin). Des murs entiers sont recouverts de cartes plastiques taillées toute faites (photo H). Des plaques identiques ont servies à affiner la tranche et le toit du décors pour lui donner un aspect propre et finit une fois peint. J'ai bien sur fait attention a ne pas recouvrir les fiches électriques et les conduits d'aération (photo J), infestés d'aliens. Je voulais aussi pour la salle de la mère pondeuse (photo G) donner l'aspect d'une salle des machines. Quoi de plus naturel que d'installer son nid dans un endroit chaud et humide.

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Le nid en plein échafaudage

Des objets moins conventionnels ont étés détournés de leur usage classique pour s'adapter au décor. On peut remarquer ici et là des protecteurs de rasoir, des filtres à évier montés à l'envers, des tuyaux électriques (tuyaux d'aération (photo K), un tube d'aspirine, des pailles renforcées à l'aide de fils métalliques, des capuchons et boîtiers de lentille de contact... Des armes lourdes plastiques s'insèrent à merveille pour représenter les renforts de porte blindé (photo L et D). L'avantage de tous ces éléments de récupération c'est qu'ils sont ciselés, en plastique et que quelques coups de cutter suffisent à les intégrer dans le décor. L'idéal est d'avoir une boite destinée à recueillir ce genre de petits bouts. A chaque fois que je trouvais l'un de ces objet de la vie courante, je me réjouissais en imaginant son intérêt vital dans mon diorama, au grand désespoir de mes amis non figurinistes. Je suis sur que si il n'y avait pas le miniaturisme dans ma vie, je serais devenu psychopathe à tendance névrotique. J'en ai l'intime conversion.

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L'antre de la bète

Une fois tous les éléments collés sur mes murs de cartons, je les aie couvert d'un enduit de rebouchage qui se présente sous forme de poudre à diluer. Ainsi on obtient exactement la texture souhaitée, des crépis à quelque chose de pratiquement lisse. Le sol du laboratoire (photo E) a été recouvert d'un grillage (qui est fait un simple bout de moustiquaire). Puis j'ai taillé dans un carton épais le dallage, qui a par la suite été agrémenté de boulons et de cartes plastiques pour lui donner un aspect rustique et massif. Heureusement que les idées viennent toute seule au fur et à mesure que l'on fouille dans les boites à rabiots... Il ne faut pas hésiter à mettre la main à la pâte, à entailler les éléments, pour retranscrire la férocité des combats régnant dans le vaisseau. J'ai parfois arraché des murs entier parce qu'une nouvelle idée me traversait le tête. C'est à force de tâtonnement, de collage et d'arrachage de murs que l'on progresse.

Détails

Dans ce genre de construction, des détails bien trouvés ont leur importance. Le souci est que souvent l'abondance d'éléments nuit à la lisibilité du diorama. Il faut trouver un juste équilibre pour mettre en valeur le décor et ne pas l'écraser sous le nombre de détails inutiles. La encore je me suis limité à suivre mon fil conducteur : le caractère épave de métal, thème central de ma réalisation. De petits cadrans viennent ainsi orner mes cuves et bidons, des fils électriques à différents degrés d'usure pendouillent, des flèches, des écriteaux, des bidons, des poignées, des vannes, des caisses viennent casser l'uniformité des grandes surfaces larges des murs. De simples armes coupées conviennent parfaitement, ainsi que des bolters pour faire des cameras de surveillance. Des lances flammes taillées dans la tranche conviennent parfaitement pour faire des petits générateurs. Des erreurs subsistent tout de même quant à l'agencement logique des éléments. En effet on se demande parfois pourquoi une écoutille ou un écran à cet endroit précis ?

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Gluant à souhaits!

La peinture elle aussi permet de faire ressortir certaines parties. Des tubes avec un effet optique de faux effet de liquide a l'intérieur (près de l'ascenseur (photo D), les bandes noires et jaunes présentes un peu partout, les radars, les cadrans de contrôles et leurs boutons éclairés ( photo A ) ont un rôle non négligeable dans le rendu final. Ils permettent de mettre des touches de couleur et de décorer la structure. Ce sont ces fameux détails qui tuent qui sont très simple à réaliser, qui créent l'ambiance et qui donnent tout leur charme au décor.

Les rivets :

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Ce qui m'a sauvé la vie, c'est le fameux outil à rivet. Il peut servir pour vos décors, vos véhicules, mais aussi pour orner les armures de vos figurines. Pour le réaliser, il faut une tige en laiton de 5 cm d'un diamètre d'environ 1 à 2 mm. On taille l'une des extrémités avec une fraise de manière à ce que la tige soit creusée en formant une demi boule (un peu comme un cueillere a glace). C'est ce qui va donner la forme du rivet. Il est utile de le fixer au bout d'un vieux pinceau à la place des poils pour plus de malléabilité. On s'en servira pour chopper une petite boulette de pâte a sculpter (duro, miliput, A/B ou ce que vous voulez) que l'on va poser là ou l'on veut notre rivet. J'ai passé deux jours entiers à les disposer sur tout le décor. A tel point que j'ai rêvé que je me faisais attaquer par des rivets géants !!!(oui oui, j'insiste, de bons vieux rivets de 20 kg !!!).

La matière organique :

Tout est bon pour obtenir l'effet gluant, poisseux, et collant souhaité. A la fois pour enduire les tuyaux d'aération (photo J), le nid de la reine (photo G), et les figurine alienoides. Pour cela, j'ai utilisé de la bougie, de la colle a bois (qui, si appliquée abondement, seche en gardant un certain volume), différents enduits de rebouchage mais essentiellement un pistolet à colle, qui permet de tirer des fils séchant très rapidement à l'air. Une fois dans les mains, on s'amuse avec comme un gosse. J'en ai recouvert toutes les parois du nid, envahissant les installations électriques et les chaudières. Du flocage et du sable bien disposé à certains endroits (murs, tuyaux..) permet de simuler un minimum de moisissure une fois peint. Différents éléments ont étés introduit dans cette masse informe. Des bidons, de petits monstres alienoides, des tuyaux cassés...

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Couloir en cours de réalisation

Pour peindre cette matière, j'ai appliqué sur une sous couche noire une base marronnatre, tendant vers le vert, d'une manière assez grossière et plutôt claire. Puis j'ai ouvert sur mon plan de travail presque tout mes pots, fait des mélanges de tous les cotés, et passé le tout en glacis et en jus de manière à foncer l'ensemble en essayant d'obtenir des couleurs torturées simulant au mieux le caractère visqueux et organique. Pour l'aspect d'une substance plus coulant, comme celui de la cellule cryogénique explosée (photo I), je préconise de mélanger sa peinture a de la colle PVA et du vernis. En séchant, le résultat n'en sera que plus convainquant, comme les conduits d'aérations qui suintent ce liquide appétissant. Il ne faut pas hésiter à se lâcher pour ce type de matière. Une fois le diorama peint, j'ai appliqué sur les parties organiques un vernis très brillant utilisé pour les bateaux. Il est à la fois épais et gluant à souhait.

Les cellules cryogéniques :

C'est un des éléments indispensables dans tout laboratoire de science fiction qui se respecte. La base est réalisée a l'aide de tubes à essai de chimie emprunté à la fac, fut taillé par un opticien et isolé grâce a des éléments plastique de drones Tau. Des figurines ont été peintes et placées à l'intérieur avant d'être coulé dans de la cire a bougie pour celle de gauche et de l'huile d'olive avec du produit vaisselle pour l'autre (photo A). Il faut tout de même faire attention aux vapeurs de colle cyano qui salissent le verre lorsque l'on fixe les petits générateurs déjà peins à même la cellule. Les éclats sur le sol sont simplement des bouts de ce même verre pilé.

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Le laboratoire serat-il finit à temps?

Mise en couleur du décors

Voici l'épreuve la plus délicate. Mon niveau de peinture s'étant amélioré au fil des ans, ce que je préfère peindre en ce moment ne convient plus au caractère grossier du décor commencé il y a quelques années. Chaque détail méritant mon attention. Je crois que si je n'avais pas eu de délais pour faire cet article il n'aurait jamais vu le jour tant la tâche est colossale, les photos parlent d'elles même... J'ai dû baisser volontairement mon niveau de peinture (au grand désespoir de mes amis) sous peine de ne jamais voir le projet se terminer. Des mauvaises langues disent que c'est mon coté d'amateur non perfectionniste et ma flemmardise qui m'ont poussé à prendre cette sage décision. J'en ai fait les frais au Golden Démon anglais 2002, ou j'ai obtenu une quatrième place tout a fait légitimement. J'ai donc privilégié le rendu général et l'atmosphère.

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Un pan de murs terminé

Chaque salle a sa dominante de couleur, contrastant à chaque fois avec le sol. Sur une base noire, différents brossages à sec permettent de faire rapidement ressortir les détails. Pour un rendu plus réaliste, des touches d'encre marron, noir et vert ont été appliquées à divers endroits. La peinture du métal a elle aussi été très rapide. Une fois les couches de base en argent ou en doré appliquées, des encres de toutes les couleurs vieillissent convenablement l'ensemble. J'ai tenté au maximum de limiter ma palette, pour ne pas que les teintes jurent trop entre elles. Les bandes jaunes et noires caractéristiques des chantiers en construction m'ont permis de donner beaucoup de caractère au décor. Elles aussi ont été salies à l'aide d'encres diverses appliquées avec parcimonie. Beaucoup de parties entaillées au cutter on été peintes avec ce métal rouillé. Quelques décalcos ont aussi étés utilisés.

Les protagonistes

C'est l'ingrédient nécessaire pour retranscrire une scène dramatique en intensité comme en puissance. Les soldats ont été peint a part, a l'inverse des aliens qui sont directement liés à la matière suintant d'ou elles émergent. Je me suis largement inspiré des oeuvres de Giger (directeur artistique des films aliens) que j'avais sous la main (non pas Giger... ses illustrations !). Elles ont été peintes de la même manière que la matière organique, et intimement liée au décor par des coulées visqueuses faites au pistolet à colle. La reine mère (devinez laquelle...) a été un vrai bonheur à concevoir. la tête est faite de deux ailes de princes démon et d'une mâchoire de dragon, le tout recouvert d'une bonne dose de duro. Son ventre a été peint avec des couleurs chaudes pour symboliser la naissance et pour contraster avec le reste de matière informe. Il a été fait a partir d'un cerveau de poupée en plastique.

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Quelqu'un a appelé un nettoyeur?

J'ai essayé de personnaliser au maximum les soldats et leur donner un aspect unique de baroudeurs éreintés par les combats. J'ai insisté sur la diversité de leurs expressions et de leurs visages. Seul la peinture leur donne un semblant d'homogénéité. La base d'un diorama est de faire attention à ne pas disposer les figurines les une à cotée des autres mais de les faire entrer en interaction par leurs positions et en fonction de ce qu'elles représentent. Par exemple, le soldat Rasta (caricature d'un ami) court en avant pour simuler une attaque frontale et augmenter la dimension du décor.

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Ki zi Viennent!!!!

La partie électrique

L'article ne permet pas de voir tout le système lumineux mis en place dans le diorama. Essentiellement l'ampoule à éclairs dans la salle visible à travers la vitre sur la photo C. C'est une simple ampoule reliée a un transformateur haute tension de TV, bien isolé (il y a quand même du 20000 volt !!) à moins de vouloir éliminer un cardiaque (j'en ai fait les frais). Le moteur nécessaire pèse prés de 12 kg !!! Les éclairs crépitent a l'intérieur comme dans un tube à plasma et sont attirés quand on approche du métal ou la main. L'ampoule est située dans une salle en retrait par rapport au couloir, et seulement visible a travers une vraie vitre.

Une petite touche d'humour

On retrouve ici et là quelques clins d'oeil digne des bédés de Lanfeust de troy. Il y a un morpion, un icône de toilettes, un symbole anti-mondialiste, des phrases rigolotes et même un Charlie de quelques millimètres ! Vous savez ce petit bonhomme en bleu et rouge avec une canne et un bonnet, camouflé dans d'immenses illustrations pour enfant. Le symbole de Roswell a été détourné pour représenter le symbole de l'unité alienbusters. On peut aussi s'amuser à chercher le bras du soldat blessé (photo A ), mais celui ci est caché dans un autre de mes dioramas...

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La salle scientifique avant peinture

Le mot de la fin

Beaucoup de personnes m'ont aidées dans cette tâche par leurs conseils, leurs critiques, leurs coups de main... Je remercie essentiellement mon oncle pour ses talents de savant fou, Pierre pour son don à me donner des coups de pieds au cul quand il le faut, et la Ramet' family pour leur coup de main, leurs idées et surtout leur boite à rabiot !!! ainsi que tout les autres...

J'aurais tout de même souhaité avoir une cinquantaine d'heures supplémentaires avant le rendez-vous convenu pour les photos pour fignoler quelques détails. Et dire qu'il va falloir faire mieux la prochaine fois !!

Et comme dit le dicton, figurine sous le sapin, peinture plein les mains...

Bonus

Ici se trouvent les photos qui ne sont pas parues dans la revue. Par manque de place, pour éviter quelques polémiques, ou pour ne pas donner la solution du jeux "Charly".

Voici pour commencer un extrait des dizaines de croquis, plans, brouillons, maquette élaborer pour préparer la maquette. On retrouve au milieu des notes quelques traces de cours de l'époque. Hum hum...

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Commençons par quelques petites touches d'humour...

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Voici la solution du jeu "Charly". Comme pour le célèbre jeu pour enfant, j'ai caché un petit Charly, avec son pantalon bleu, son haut rouge et blanc, ainsi que son bonnet. Beaucoup de personnes se sont abîmés les yeux à trouver ce petit bonhomme de 6 mm de haut. La preuve de son existence en image.

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Enfin quelques détails:

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Photos du décor avant mis en couleur:

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Bragon

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